Historique d'Optimist International
Début des années 1900 – Une amorce
Au moment où l'industrialisation et l'urbanisation causaient des problèmes
à la société, des citoyens commencèrent à
former des organismes bénévoles pour répondre aux besoins
de leurs collectivités. Dans certaines régions, des groupes prennent
le nom de « Optimist Club » pour manifester leur désir de
garder une attitude positive malgré tous les problèmes. Le premier
club Optimiste officiel naissait à Buffalo, New York, en 1911.
La formation du Club Optimiste d'Indianapolis, Indiana, en mai 1916, insuffle
la force d'impulsion d'un mouvement national optimiste. À l'été
de 1916, anticipant une organisation à l'échelle du pays, les
fondateurs du club d'Indianapolis commencèrent à fonder des clubs
Optimistes dans plusieurs autres grandes villes.
Ces clubs ont vite dépassé les 100 membres chacun. À cause
de cela, on a tenu, en 1917, à Indianapolis, une conférence nationale
des clubs américains.
1919 – La fondation d'Optimist International
Tout allait bien. La Première Guerre mondiale était terminée
et on l'avait gagnée. Les coeurs étaient à la joie en Amérique.
C'était une période idéale pour la naissance de l'Optimisme.
Dans le cadre d'un congrès, tenu le 19 juin 1919 à Louisville,
Kentucky, auquel participaient les représentants de 11 clubs, on formait
l'association de clubs, connue aujourd'hui sous l'appellation Optimist International,
et on lui donnait le nom de Club Optimiste International. Durant le congrès,
William Henry Harrison, un descendant du neuvième président des
États-Unis, qui portait le même nom, était élu premier
président international d'Optimist international.
Au cours des trois prochaines années, l'organisation fonde 49 clubs
et recrute 4 000 membres.
Les années 20 – La naissance d'une organisation à part
entière
En octobre 1920, on publie le premier numéro de la revue
l'Optimiste.
On demande à chacun des 27 clubs de faire connaître, mensuellement,
des nouvelles de leur club.
En 1922, l'organisation adopte officiellement le
Credo de l'Optimiste. Écrit
par Christian Larson, le Credo avait été publié, à
l'origine, en 1912, dans le cadre d'un article intitulé « Je promets
». Les Optimistes de la Californie trouvaient que l'énoncé
de 10 lignes exprimait l'esprit optimiste en termes bien sentis, et ils réclamèrent
son adoption par l'ensemble de l'organisation. La conjointe de James V. Westervelt,
un Optimiste de Los Angeles, a vu l'article dans un journal et elle l'a relevé
pour son mari. Après l'avoir publié dans le bulletin de son club,
Westervelt et autres Optimistes de Los Angeles a invité les autres clubs
californiens à adopter le Credo. Peu après, le Credo jouissait
d'une popularité grandissante.
En août 1922, on crée et on adopte le premier emblème officiel
d'Optimist International. L'emblème était composé d'un
jeune à la mine rayonnante et des mots International Optimist Club. Un
autre symbole accompagnait le visage souriant. Il y avait un soleil en son centre
et les mots friendship (amitié), sociability (sociabilité), loyalty
(loyauté), reciprocity (réciprocité) qui l'entourait, comme
une bordure. On trouve l'emblème à la page 33 de Rêves et
réalisations.
Depuis le début, les clubs Optimistes déployaient des efforts
importants pour offrir des services aux jeunes. Dans cette foulée, on
choisit, en 1923, la devise « L'Ami du délinquant », déterminant
ainsi les orientations de l'organisation. La devise a été soumise
par le Dr Hartloft, un conseiller médical d'Evansville, Indiana, devenu
un chef de file dans la collectivité lorsqu'il a servi à titre
d'ancien président du mouvement Grand frère.
En 1924, les congressistes ont choisi de changer la devise d'Optimist International
pour « Ami du p'tit gars ».
En 1924, on assiste à la constitution officielle du premier programme
Service jeunesse à l'échelle de l'organisation, les clubs Optimistes
Juniors. L'objectif est d'inculquer aux jeunes garçons la valeur du bénévolat.
L'idée de créer des clubs Jeunesse a été développée,
en 1920, par Henry Scarborough, Optimiste de Milwaukee, bien connu dans sa collectivité
pour son expérience en orientation professionnelle et en relations de
travail. Après avoir rassemblé un groupe de jeunes garçons,
ils ont convenu qu'étant donné que les Optimistes jouaient le
rôle d'organisateur, ils devraient opter pour le nom « Optimistes
Juniors ».
Durant le congrès de 1924 à Milwaukee, l'idée de club
Optimiste Junior a véritablement commencé à se généraliser.
Les délégués votèrent de conférer le pouvoir
à Optimist International d'émettre partout des chartes aux clubs
Optimistes Juniors, sous la supervision d'un Club Optimiste. L'idée se
répandit comme une traînée de poudre, et à la veille
de la Seconde Guerre mondiale, il y avait 42 clubs Optimistes Juniors avec plusieurs
centaines de jeunes membres.
C'est également en 1924 que l'on a écrit une page d'histoire
: le premier club à l'extérieur des États-Unis, le Club
Optimiste de Toronto, Ontario, voyait le jour. Quatre mois plus tard, on constituait
le deuxième club Optimiste canadien à Hamilton, à environ
65 kilomètres à l'ouest de Toronto.
En 1928, un
Concours d'art oratoire pour les clubs Optimistes Juniors voit
le jour, à l'échelle de l'organisation. Avec les années,
son but a été de fournir aux garçons une activité
efficace de développement personnel. Aujourd'hui, c'est toujours le programme
le plus ancien et l'un des mieux connus d'Optimist International.
En 1929, l'organisation s'accroît et passe à 117 clubs Optimiste
et 8 000 membres.
Le 29 octobre 1929, les marchés boursiers s'effondrent et c'est ainsi
que s'amorce la Grande Crise. Les Optimistes ont immédiatement reconnu
que l'Optimisme s'imposait comme philosophie de vie.
Les années 30 – Relever le défi
Au début des années 30, comme suite à la Grande Crise, l'effectif
était en forte baisse. Malgré la chute du nombre de membres, les
Optimistes accroissent leurs activités auprès de la jeunesse, triplant
le nombre de jeunes touchés. De fait, il y avait deux fois plus de clubs
Optimistes Juniors en 1931 qu'il y en avait en 1929.
En 1933 arrivent Franklin D. Roosevelt et le New Deal (Nouvelle Donne), apportant
la National Recovery Administration (Administration du redressement national).
En leur qualité de bons citoyens, plusieurs membres des clubs Optimistes
appuyèrent l'Administration du redressement national.
En 1936, à cause de la diminution de l'effectif et d'un manque de cotisations,
on propose, dans le cadre du congrès de Fort Worth, le plan de membre
à vie comme moyen de se procurer de l'argent comptant pour faire le travail,
sans avoir à le rembourser.
Au tournant de la décennie, l'effectif d'Optimist International atteignait
11 129 membres, plus du double en l'espace de six ans.
Les années 40 – Les années de guerres
Durant les années 40, la Seconde Guerre mondiale était une réalité
et les citoyens américains comme canadiens reconnaissaient le besoin des
systèmes de soutien civils. Mais, que pouvaient-ils faire? Peu de mois
après le début de la production du matériel de guerre, les
approvisionnements normaux de ferraille au rythme de temps de paix seraient rapidement
épuisés et ne suffiraient plus à la production d'armes et
de munitions. Les États-Unis firent appel à ses citoyens pour récupérer
17 millions de tonnes de ferraille. Pour faire leur part, les clubs Optimistes
ont fait rapidement front commun pour lancer les campagnes Optimistes de récupération
de ferraille.
À la suite de la première campagne, une moyenne de 25 Optimistes
par club avait travaillé à la récupération de ferraille
et un total d'environ 250 clubs avaient organisé des campagnes locales.
Au bout du compte, on a récupéré une moyenne de 12,5 tonnes
par club de matériel extrêmement important. Les efforts combinés
d'Optimist International dans ce projet et dans maintes autres campagnes menées
au pays durant la Seconde Guerre mondiale sont considérés par
plusieurs comme la réalisation la plus grandiose de l'organisation. Optimist
International se vit remettre une citation spéciale du War Production
Board (Comission de production de temps de guerre) pour ses réalisations
en collectes de milliers de tonnes de caoutchouc et de rebuts de métaux
dont on avait grandement besoin.
Au Canada, on se souciait de plus en plus du sort des enfants vivant outremer
dans les pays touchés par la guerre. De cet intérêt naquit
un nouveau projet. Convaincu que les enfants avaient droit à certaines
petites gâteries dont ils étaient privés, sans mentionner
certaines nécessités, le Club Optimiste de Welland, Ontario créait
la « Souscription-chocolat ». Et les Optimistes y souscrivirent
généreusement. À la fin de la guerre, les enfants britanniques
avaient reçu plus de 2 millions de tablettes de chocolat, la seule sucrerie
à laquelle ils goûtèrent pendant 10 années de guerre
et de famine.
Au cours de cette même guerre, des millions de dollars furent amassés
dans le cadre de campagnes de vente de bons de la victoire organisées
par les Optimistes.
Durant la Seconde Guerre mondiale, il n'y a pas eu de congrès internationaux
en raison des restrictions sur les voyages et de la nécessité
à ce que chaque Optimiste reste à son travail jusqu'à ce
que la guerre soit gagnée. Quatre conférences de temps de guerre
remplacèrent les congrès pour poursuivre les activités
administratives de l'organisation.
Étonnamment, l'effectif n'a pas diminué durant les années
de guerres. À mesure que plus en plus d'hommes se rendirent compte de
la valeur des services communautaires, particulièrement durant la guerre,
l'effectif est passé de 13 000 en 1941 à 16 000 en 1945.
Les années 50 – Lancement de nouveaux programmes
Au cours des années 50, les clubs Optimistes étaient de plus en
reconnus pour leurs efforts et leurs activités auprès de la jeunesse.
Cette décennie a également vu naître plusieurs nouveaux programmes.
La première Semaine internationale de la sécurité cycliste,
dont l'objectif était d'informer les jeunes sur l'utilisation sécuritaire
de leur vélo et de les aider à acquérir de bonnes habitudes
de conduite, a eu lieu en avril 1953. Cette initiative occupe toujours une place
de premier plan parmi les programmes de l'organisation.
Les années 50 étaient également une période durant
laquelle les Optimistes reconnaissaient qu'il y avait des enfants qui avaient
besoin de leur aide. À San Antonio, un jeune ministre du culte interpelle
son club Optimiste sur la situation de jeunes garçons négligés
et sans foyer qui dorment sous les ponts et dans les rues. C'est le début,
partout au pays, de plusieurs refuges pour garçons. Parmi les refuges
les plus célèbres parrainés par les Optimistes : Optimist
Home for Boys (Maison Optimiste pour garçons) à Los Angeles et
Boysville à San Antonio.
En 1955, on assiste à la fondation du 1 000e club Optimiste.
En 1957, Optimist International célèbre, à l'échelle
internationale, la première Semaine d'appréciation de la jeunesse
qui avait comme objectif d'encourager et de féliciter les enfants et
les adolescents, qui ont trop souvent très mauvaise presse.
La Semaine d'appréciation de la jeunesse a été créée
par l'Optimiste T. Earl Yarborough, de regretté mémoire, qui a
mis au point le programme après avoir reconnu que les jeunes ne sont
à peu près jamais reconnus publiquement et que l'on fait rarement
leur éloge. Avec l'aide de deux camarades Optimistes, Yarborough se fait
le promoteur d'une Journée d'appréciation de la jeunesse. Ses
efforts ont porté fruit, et le 22 mai 1955 la Caroline du Nord, son lieu
d'origine, célébra la toute première Journée d'appréciation
de la jeunesse.
L'année suivante, Optimist International instituait le programme de
la Semaine d'appréciation de la jeunesse, comme projet-pilote, dans cinq
États américains et une province canadienne. L'accueil et l'enthousiasme
suscités par le programme ont conduit à la première Semaine
d'appréciation de la jeunesse, à l'automne de 1957.
En hommage aux efforts communautaires de Earl Yarborough et à sa conception
de l'idée d'une Semaine d'appréciation de la jeunesse, on a institué
un prix d'excellence, qui porte son nom, pour reconnaître l'œuvre
Optimiste de toute une vie.
Les années 60 – La décennie de la croissance exceptionnelle
En 1960, on lance une campagne, au plein sens du terme, contre la pornographie
qui parvenait aux enfants par le courrier déposé dans la boîte
aux lettres des parents.
En 1963, les clubs Octogones pour les étudiants de niveau secondaire
devenaient officiellement partie intégrante du programme Optimiste des
clubs Jeunesse.
En 1964, on a lancé le programme Restez en classe pour aider à
réduire de nombre de décrocheurs dans les écoles secondaires.
En 1965, on entreprend un nouveau programme dans un effort pour lutter contre
l'indifférence générale envers le crime et le système
judiciaire. Avec le concours du Federal Bureau of Investigation et de la Gendarmerie
royale du Canada, Optimist International lance la
Semaine du respect de la loi.
La Citation Optimiste pour le Respect de la loi d'Optimist International, qui
reconnaît les services remarquables des citoyens en soutenant le travail
des policiers sur les lieux d'un crime, est un des aspects plus visuels de ce
programme.
En 1968, Optimist International célèbre le 50e anniversaire de
l'organisation dans le cadre du congrès tenu à Louisville, Kentucky,
là où avait eu lieu le tout premier congrès en 1919. Pour
célébrer le 50e anniversaire de l'organisation, Optimist International
participe, au jour de l'An, au fameux défile du Tournoi des roses.
En 1969, l'effectif a dépassé les 100 000 membres.
Les années 70 – La croissance rapide
En 1971, la croissance d'Optimist International atteint le palier de 3 000 clubs
et de 105 000 membres.
Dans le cadre du congrès de 1971, on annonce l'approbation de la
Fondation Optimist International par le conseil international et que toutes
les démarches juridiques avaient été entreprises pour assurer
son fonctionnement. L'objectif de la Fondation, c'est de poursuivre les activités
à caractère charitable, littéraire et éducatif d'Optimist
International.
Au cours du congrès de 1971 tenu à Minneapolis, Minnesota, le
conseil international approuve le programme de basketball trois-étoiles
pour garçons, connu aujourd'hui sous le nom de
Compétition d’adresse
des sports Trois-Étoiles. La première année, plus de 300
clubs et 75 000 jeunes participèrent à la Compétition d’adresse
des sports Trois-Étoiles.
Le 5 novembre 1971, le Président Nixon signait la première proclamation
de la Semaine d'appréciation de la jeunesse désignant la semaine
du 8 novembre comme Semaine de l'appréciation de la jeunesse. Représentant
la jeunesse de l'époque, 21 jeunes, regroupés autour du Président
Nixon, assistaient à la signature. Il leur a dit : « Je vous dirais
que nous vivons à une époque exaltante. » Il leur rendit
hommage et leur lança un défi, soit celui de devenir les dirigeantes
et dirigeants de la prochaine génération et de « bâtir
un monde compatissant ».
En 1972, pour tenir compte du fait que les services s'adressent tant aux filles
qu'aux garçons, « Ami de la jeunesse » devient la nouvelle
devise d'Optimist International.
C'est également en 1972 que le 3 000e Club Optimiste voit le jour.
En 1972, la société commence à réaliser que les
questions environnementales deviennent une source de plus en plus grande de
préoccupation. Un nouveau programme Optimiste appelé
L-I-F-E — Living Is For Everything (VIE — La vie, c'est pour tout
être) insiste sur l'importance de la qualité de l'air et de l'eau,
de la propreté des rues et de l'élimination correcte de déchets.
C'est également en 1972 que naît AVOID (ÉVITER), un nouveau
programme pour combattre la syphilis et la gonorrhée. C'est en créant
ce programme qu'Optimist International devient le premier club philanthropique
à répondre à ce genre de besoin.
En 1978, le conseil d'administration international décide de parrainer
une des plus prestigieuses activités de golf junior au monde, maintenant
connu sous le nom de Tournoi Optimiste mondial de golf junior. Aujourd'hui,
complètement indépendant du Tournoi mondial de golf junior, Optimist
International organise son propre tournoi, connu sous le nom de Championnat
de golf junior Optimist International. Plus de 5 000 golfeuses et golfeurs juniors
âgés de 10 à 18 ans prennent part aux tournois de qualification
aux échelons des clubs et des districts dans l'espoir de participer au
tournoi international.
En 1978, le programme Aidons-les à entendre donne l'occasion à
plusieurs clubs d'aider les jeunes, comme les adultes, qui éprouvent
des problèmes de surdité. Le programme a été conçu
de façon à attirer l'attention du public sur les problèmes
liés aux déficiences auditives, à établir des cliniques
locales d'examen de l'ouïe et à fournir des techniques correctives
et éducatives à l'intention des malentendants.
Les années 80 – Une époque de mutation
En août 1980, 48 résidents de Kingston, Jamaïque, devenaient
officiellement des membres Optimistes. Le Club Optimiste de Kingston s'est joint
immédiatement au district de la Floride, le plus proche voisin de la Jamaïque.
Pour l'organisation, ce sont les premiers pas d'un projet d'expansion réussi
dans les Caraïbes.
Un programme nouveau et particulier destiné aux étudiants du
deuxième cycle secondaire a été lancé en 1983, soit
le
Concours d'essai littéraire. Dans le cadre de ce programme, les élèves
sont appelés à rédiger un essai littéraire de 400
à 500 mots sur un sujet donné. Comme suite aux concours organisés
à l'échelon des clubs et des districts, les gagnants participent
au concours international. Après 1988, des bourses d'études sont
décernées aux trois meilleurs gagnants internationaux.
Au cours des années 80, la consommation de drogues et d'alcool constituait
l'enjeu social le plus sérieux. Optimist International, dans son souci
de protéger les jeunes en cette période, adopte, en 1985, le programme
de prévention de la toxicomanie Disons non. Dans le cadre du programme
Disons non, les Optimistes ont créé une mascotte poulet nommée
« M. Opti-non », chicken étant un acronyme de Cool (calme),
Honest (honnête), Intelligent (intelligent), Clear-headed (lucide), Keen
(enthousiaste), Energetic (actif) et Not interested in drugs (pas intéressé
à consommer des drogues). Bien que les Optimistes ne constituaient qu'un
des nombreux tenants du programme Disons non, ils étaient sans doute
les plus actifs avec plus de 1,5 million d'enfants déjà rejoints
dans les deux premières années du programme.
En 1987, on avait vu croître l'inquiétude à propos d'une
opposition juridique éventuelle contre la disposition « homme seulement
», et le conseil d'administration international réagissait en acceptant
l'adhésion des femmes.
En 1987 également, selon les statistiques, les activités Optimistes
rejoignaient, chaque année, cinq millions de jeunes.
En 1988, le conseil d'administration d'Optimist International institua la
Fondation Optimist International du Canada, afin de permettre aux membres
canadiens de faire des dons déductibles d'impôt.
En 1988, l'organisation reconnaît la croissance rapide des clubs Jeunesse
Optimistes, qui comptent 30 000 membres répartis dans 1 000 clubs Optimistes
Juniors et Octogone, et qui ont formé sa propre organisation internationale,
l'
Optimiste Junior Octogone International.
Les années 90 – Tourné vers l'avenir
En 1992, un nouveau programme pilote novateur, Optimistes en action, a été
créé pour regrouper les Optimistes et autres bénévoles
s'affairant pour une journée vouée au service de la collectivité
ou de la jeunesse.
En 1992 également, Optimist International a poussé un cran plus
loin ses efforts de prévention de la toxicomanie en lançant le
programme « Joue donc vrai! » pour lutter contre la consommation
de stéroïdes. Ce programme a rejoint des écoles partout dans
le monde et a fait découvrir aux jeunes comment se maintenir en santé
et en bonne forme physique par la nutrition et autres moyens naturels, et non
à l'aide de stéroïdes.
Douze ans après la fondation du premier club, on accorde à la
Jamaïque son propre district. Vingt-cinq clubs en Jamaïque, à
la Barbade et à Antigua, donnèrent naissance, en 1992, au district
de la Jamaïque. Theodore Golding agissait à titre de gouverneur
fondateur.
En août 1993, à Ocho Rio, St. Ann, Jamaïque, se tenait le
tout premier congrès jamaïquain. Quelques années et plusieurs
nouveaux clubs plus tard, le district de la Jamaïque est officiellement
devenu le district des Antilles, le 1er octobre 1996. Le district regroupait
38 clubs. L'Optimisme s'est faufilé dans plusieurs nouveaux pays insulaires,
notamment Saint-Kitts-et-Nevis, Montserrat, Anguilla et Sainte-Lucie.
En 1998, les îles de la Dominique et de Trinité-et-Tobago se sont
jointes au district des Antilles, alors que les îles Caïmans, Barbuda,
Tortola et les îles Turks et Caicos en ont fait partie l'année
suivante.
En 1993, les clubs Alpha, créés pour les élèves
de la première à la quatrième année, faisaient officiellement
partie d'Optimiste Junior Octogone International.
Le 5 juin 1993, les clubs Optimistes du monde entier se sont donné la
main à l'occasion de la première « Journée Optimistes
en action » et ils ont fait une différence dans leurs collectivités.
Les clubs ont peint des maisons de personnes âgées et de déshérités,
recueilli des aliments en conserve, nettoyé des parcs et des rues, et
parrainé plusieurs autres projets de service communautaire.
Plus tard cet été-là, Optimist International donnait le
coup d'envoi de son 75e anniversaire dans le cadre du 75e congrès international
qui se tenait à Louisville, Kentucky, le lieu du premier et du 50e congrès.
En 1996, Optimist International a reçu l'appui corporatif de Morton
International pour le nouveau programme de sensibilisation à la sécurité
« Attachez toujours les enfants sur le siège arrière »
(ABC). Les Optimistes ont adhéré au programme ABC, ce qui en fait
l'un des plus fructueux programmes de l'histoire. Les membres ont rendu visite
à des milliers de marchands, d'hôpitaux, de concessionnaires automobiles,
de services de garderie et à tout autre type d'entreprises fréquentées
par des parents et des fournisseurs de soins aux enfants. Les Optimistes ont
distribué des brochures éducatives sur la façon d'attacher
correctement les enfants dans une automobile munie de coussins gonflables sur
le côté du passager.
En 1997, ESPN assure la couverture du Championnat de golf junior Optimist International
(CGJOI), faisant d'Optimist International la première organisation de
service tenant un événement international à être
télévisé.
En 1998, le char allégorique d'Optimist International a remporté
le trophée National pour la meilleure description du thème général
Hav'n' Fun (On s'amuse).
En juillet 1999, les Optimistes ont célébré le 75e anniversaire
des clubs Optimistes au Canada. Le congrès international de Toronto était
l'endroit tout désigné pour rendre hommage à plusieurs
Canadiens qui sont devenus et qui demeurent membres de cette organisation.
L'Optimisme pour le nouveau millénaire
Le début du siècle a été un tournant de l'histoire,
réparti sur plusieurs étapes, de cette organisation. À
la suite du congrès international de Reno, Nevada, on y a tenu le premier
Championnat de quilles junior Optimist International (CQJOI). Les joueurs de
quilles juniors se sont livré bataille pour avoir droit au titre de Champion
Optimiste.
En juillet 2001, les Optimistes se sont retrouvés à la Maison-Blanche,
promettant d'appuyer l'objectif du président américain George
W. Bush de servir de mentor à un million d'enfants. Bob Garner, président
d'Optimist International a qualifié la rencontre d'un « autre exemple
éclatant d'Optimistes inspirant le meilleur chez les jeunes ».
En 2001, Optimist International a créé la Campagne de lutte au
cancer infantile pour sensibiliser la population et appuyer les enfants qui
luttent contre le cancer et leurs familles qui ont à faire face à
cette situation. En 2004, l'organisation s'est engagée à verser
un million de dollars à Johns Hopkins pour financer un domaine d'intérêt.
Optimist International a accueilli le premier Ami des Optimistes en 2005. Ce
groupe de membres permet aux gens de démontrer leur appui à la
mission de l'organisation s'ils ne peuvent pas s'engager comme membre d'un club
traditionnel.
En 2005 également, le programme de golf junior Optimiste s'est élargi
pour englober le Tournoi des champions d'Optimist International pour les golfeuses
et golfeurs juniors les plus performants âgés de 14 à 18
ans.
Moins de 20 ans après avoir accueilli les femmes comme membres d'Optimist
International, Ronnie Dunn est devenue en octobre 2006, la première femme
à occuper la fonction de présidente internationale. Elle a été
suivie par Theo W. Golding de Kingston, Jamaïque, devenu le premier président
international à venir d'ailleurs que le Canada et les États-Unis.
Avec des enfants de plus en plus jeunes qui naviguent de plus en plus dans
Internet, l'organisation a lancé un programme
Sécurité
Internet en 2008 pour les éduquer et les protéger contre les prédateurs
en ligne.
Dans l’espoir de promouvoir le programme le plus connu d’Optimist International, le premier Championnat mondial d’art oratoire s’est tenu à l’Université de St-Louis en 2016.
Aller de l'avant
On mise de grands espoirs et de fortes attentes sur l'avenir de l'Optimisme.
Croissance et maturité seront au rendez-vous au fur et à mesure
que l'organisation s'approchera de son centenaire. Depuis les premiers services
à la jeunesse, l'organisation a tenu à sa philosophie Optimiste
« de ne songer qu'au mieux, de ne travailler que pour le mieux et de n'espérer
que le mieux ».
Pour un historique plus détaillé d'Optimist International, veuillez
commander le livre intitulé Rêves et réalisations d'un des
fournisseurs de l'organisation.